Le fonctionnement d’un guindeau : une aide au mouillage
Le guindeau démultiplie les efforts physiques pour faciliter et sécuriser les opérations de mouillage. Équipé d’un embrayage ou d’un frein réglable, il permet de plus de contrôler la chute de la chaîne au moment du mouillage.
La chaîne est entraînée par la rotation du barbotin, une pièce en bronze ou en acier inoxydable cylindrique avec des encoches sur sa circonférence pour accueillir les maillons de la chaîne. Le châssis du guindeau peut être en acier inoxydable ou en aluminium anodisé pour minimiser la masse.
Sur un guindeau manuel, la rotation du barbotin est assurée par des engrenages actionnés par le biais d’une manivelle ou d’une brinquebale (levier vertical qui travaille d'avant en arrière). Un moteur électrique pilote les engrenages dans un guindeau électrique.
La chaîne est déversée au fur et à mesure dans le puits à chaîne à la sortie du barbotin.
L’embrayage (ou frein) manuel réglable permet de désolidariser progressivement le barbotin des engrenages pour contrôler la vitesse de chute de la chaîne au moment de mouiller l’ancre.
Pour remonter du câblot ou reprendre des amarres, le guindeau peut être équipé d’un cabestan ou d’une poupée semblable à un winch (cabestan à axe horizontal).
Le barbotin du guindeau se choisit en fonction du diamètre et de la norme de calibrage de votre chaîne de mouillage. En Europe, les fabricants proposent des barbotins pour de la chaîne calibrée DIN ou ISO. Si vous changez de chaîne d’ancre, choisissez-là en fonction de votre barbotin ou procurez-vous un nouveau barbotin adapté.
Un guindeau n’est pas conçu pour supporter les efforts d’une embarcation à l’ancre. Une fois le mouillage établi, la tension de la chaîne doit être reprise par une patte d’oie, un bloqueur de chaîne, un taquet ou une bitte d’amarrage.