Le fonctionnement d’une couverture de survie
Également appelée couverture isothermique, la couverture de survie hérite des techniques développées en 1964 par la NASA afin de protéger certains équipements tels que les satellites et les combinaisons spatiales des extrêmes variations de température.
Les caractéristiques techniques
La couverture de survie aide à maintenir une température corporelle d’environ 37°, notamment grâce à sa composition en deux couches :
-Une couche en polytéréphtalate d’étylène (PET), un type de plastique très léger, également appelé Mylar
- Une couche en revêtement métallique (le plus souvent, de l’aluminium)
Généralement, ce type de couverture présente une longueur de 2,10 m, mais sa largeur peut varier en fonction des modèles ; il est ainsi possible de trouver des couvertures d’une largeur située entre 1,30 et 1,60 m. Le poids de cet équipement est souvent très léger afin de faciliter son transport et d’offrir le meilleur confort possible à l’usager. Une couverture isothermique pèse donc rarement au-dessus de 200 g.
La double face
Une couverture de survie standard présente deux faces, une de couleur dorée et une de couleur argentée, qui possèdent chacune leurs propriétés :
Grâce à sa composition en PET métallisé, la face argentée permet de réfléchir le rayonnement infrarouge produit par l’émission de la chaleur du corps ou du soleil. Cette face peut réfléchir jusqu’à 90% de ces rayons.
La face dorée, elle, aide à absorber jusqu’à 50% de la chaleur émise.