Le jiu-jitsu brésilien, un art martial dédié à la self-défense
La version officielle des origines de la création du jiu-jitsu brésilien, régulièrement remise en cause par les historiens, affirme que cet art martial a été exporté du Japon au Brésil par Mitsuyo Maeda. Ce dernier aurait en effet enseigné les techniques de combat aux deux fils de Gastão Gracie, un politicien qui l’a aidé à s’installer lors de son arrivée au Brésil. Fascinés et convaincus par la puissance du jiu-jitsu, les deux frères ont alors développé leurs techniques et transmis leur goût pour cet art martial. Le jiu-jitsu brésilien était né, s’apprêtant à devenir un sport auquel de nombreux adeptes s’adonnent aujourd’hui et ce, partout dans le monde.
L’objectif du jiu-jitsu brésilien est de parvenir à neutraliser un adversaire en théorie dominant, car plus fort que soi (en présentant une taille et un poids supérieurs, notamment). En amenant le combat au sol, il s’agit alors d’obtenir l’abandon de l’adversaire à l’aide de techniques de soumission et de positions dominantes telles que la garde fermée ou ouverte, la demi-garde, le contrôle latéral, la position en croix, la compression musculaire, ou encore l’étranglement, sans jamais le frapper. Un combat de jiu-jitsu démarre debout et ne s’arrête qu’en cas d’abandon ou d’incapacité d’un des deux adversaires à poursuivre la confrontation.