Quel kimono judo choisir selon sa pratique ?

Choisir un kimono adapté à son âge permet de garantir un bon confort, une progression fluide et une pratique en toute sécurité. Les besoins d’un enfant débutant ne sont pas les mêmes que ceux d’un adulte qui débute ou reprend le judo. C’est pourquoi le grammage, la coupe et les finitions du judogi doivent évoluer en fonction du gabarit et de l’expérience du pratiquant. Voici comment faire le bon choix selon l’âge.

Chez les adultes débutants, le confort reste une priorité. Un kimono judo de 350 à 500 g/m² est généralement suffisant pour s’initier. Ce grammage apporte un bon équilibre entre résistance et souplesse.

Ces modèles incluent souvent une veste à tissage renforcé au niveau des épaules et des manches, avec une jupe plus souple. Cette conception tripartite (grain de riz, losange, toile) améliore la résistance sans alourdir l’ensemble.

La fréquence de pratique et le niveau d’intensité sont deux critères essentiels dans le choix d’un kimono de judo. Un judoka qui s’entraîne une fois par semaine n’aura pas les mêmes besoins qu’un compétiteur engagé. En fonction de votre rythme, il faudra adapter la coupe, le grammage et la robustesse du judogi pour garantir confort, performance et durabilité.

Lorsque la fréquence et l’intensité augmentent (2 à 3 entraînements par semaine, avec des randoris), il faut passer à un judogi plus robuste, entre 500 et 750 g/m². Ces modèles sont conçus pour résister à l’usure, aux tractions répétées et aux lavages fréquents.

Plus rigide, ce kimono judo permet également de mieux ressentir les appuis et de s’adapter aux exigences de l’entraînement technique. On privilégiera une coupe ergonomique, un col épais et une couture renforcée pour prolonger la durée de vie du vêtement.

Les judokas engagés en compétition cherchent à la fois la performance et la conformité aux règles officielles. Plusieurs critères sont alors à considérer :

Un grammage élevé : entre 750 et 1000 g/m², pour limiter les saisies adverses.

Une coupe précise : longueurs de manches et de pantalon conformes aux exigences fédérales.

Une veste renforcée au tissage grain de riz (sashiko), pour absorber les chocs sans se déformer.

Certaines compétitions de très haut niveau (France et international) exigent un judogi homologué IJF, mais la majorité des compétitions se base sur des critères de taille (longueur des manches et du pantalon). Les modèles Decathlon respectent ces standards et conviennent parfaitement à la plupart des pratiquants.

La taille du kimono judo se choisit principalement en fonction de la taille du pratiquant. Voici quelques repères :

• Taille 100 à 150 cm : enfant – prenez un kimono à la taille exacte.

• Taille 160 à 180 cm : adulte – prenez un kimono ajusté ou légèrement plus grand pour anticiper le rétrécissement au lavage (modèles en coton).

• Les marques indiquent généralement une tolérance de ±5 cm. Préférez un essayage pour valider la longueur des manches et du pantalon.

La couleur du kimono judo n’est pas uniquement une question d’esthétique. Elle peut répondre à des usages bien précis selon le niveau de pratique ou le contexte (cours, compétition, arbitrage). Si le blanc reste la teinte la plus répandue dans les clubs, le bleu est souvent exigé dans certaines compétitions pour différencier clairement les combattants. Votre choix dépendra donc autant de la tradition que du règlement auquel vous êtes soumis.

• Blanc : utilisé à l’entraînement comme en compétition, c’est la couleur traditionnelle en France.
• Bleu : autorisé dans certaines compétitions et utile pour différencier les adversaires lors de combats officiels.

Un bon entretien est indispensable pour conserver la qualité, la coupe et la résistance de votre kimono judo au fil des entraînements. Qu’il s’agisse d’un modèle débutant en toile légère ou d’un judogi de compétition à grammage élevé, quelques réflexes simples permettent de prolonger sa durée de vie.

Lavez votre kimono à 30 °C maximum, idéalement à l’eau froide, pour éviter qu’il ne rétrécisse. Un programme doux sans essorage trop intense permet de préserver les coutures et la texture du tissu, notamment sur les zones renforcées en grain de riz.

• Évitez les lessives trop agressives ou contenant de l’adoucissant.
• Retournez la veste et le pantalon avant de les mettre en machine, pour limiter l’usure visible.
• Lavez le judogi seul ou avec des textiles clairs pour éviter les transferts de couleur.

💡Bon à savoir : certains modèles en coton peuvent perdre quelques centimètres après les premiers lavages. Cela est normal si le tissu n’est pas pré-rétréci.

Privilégiez un séchage à l’air libre, à l’ombre. Le sèche-linge est déconseillé, car il fragilise les fibres et peut déformer le col ou les renforts. Étendez la veste à plat ou suspendez-la par les épaules pour garder sa forme.

Astuce : alternez entre deux judogis si vous vous entraînez souvent, afin de laisser le temps au tissu de bien sécher entre deux séances.

Une fois sec, pliez soigneusement votre kimono ou suspendez-le sur un cintre large pour éviter les marques au niveau des épaules. Stockez-le dans un endroit sec et aéré, à l’écart des sources de chaleur et d’humidité.

Si vous utilisez un sac de sport, pensez à sortir immédiatement votre kimono après l'entraînement pour qu’il ne reste pas enfermé avec la transpiration.