Quelles protections pour la pratique du dériveur ou du catamaran ?

Quelles protections pour la pratique du dériveur ou du catamaran ?

Pour la pratique du dériveur ou du catamaran classiques, un gilet de flottaison est généralement suffisant.

Auparavant utilisés par les sportifs de haut niveau ou les pratiquants en conditions extrêmes, les équipements de protection pour la voile se démocratisent. Avec l’engouement pour les foils et autres hydroptères, les casques, genouillères ou gilets anti-impacts sont des accessoires indispensables.

Pour la pratique du dériveur ou du catamaran classiques, un gilet de flottaison est généralement suffisant. Un casque se justifie pour prévenir les chocs même légers qui peuvent avoir de graves conséquences en mer. Pour les pratiques plus intensives, des genouillères ou knee-pads complètent avantageusement les bottillons et gants de voile pour rester confortable.

En revanche pour la pratique du foil, en plus du gilet de flottaison, le port de protections de type casque, veste d’impact, genouillères ou encore protection dorsale est fortement recommandé.

Quelles protections pour la pratique du dériveur ou du catamaran ?

Dériveur et catamaran à foil : plus vite et plus fort

Avec les foils les dériveurs, catamaran, surf, kitesurf et autres engins flottants accèdent à la troisième dimension et donnent l’impression de voler sur l’eau. En s’affranchissant ainsi des frottements avec l’eau, les embarcations gagnent en accélération et en vitesse.

Auparavant réservés aux sportifs aguerris, les 20 à 30 nœuds de vitesse sur l’eau sont aujourd’hui couramment accessibles aux amateurs de voile légère. Cependant, la vitesse et les accélérations fulgurantes s’accompagnent aussi de décélérations abruptes et d’impacts plus violents avec l’eau ou le matériel.

Un retour brutal à la surface ou un enfournement à ces vitesses peut vous catapulter au contact de votre matériel ou de l’eau à plus de 50 km/h. Sans protections, vous risquez de vous blesser.

Même à des vitesses plus faibles, vous êtes en hauteur au-dessus de l’eau et en cas de chute le contact avec l’eau sera plus violent que sur un dériveur ou catamaran classique.

Quelles protections pour la pratique du dériveur ou du catamaran ?

Réglementation française

C’est la division 240 qui réglemente la pratique de la voile légère dans les eaux de navigation françaises.

Sauf si vous restez à moins de 300 mètres d’un abri, un gilet de flottaison au minimum de catégorie 50 Newton (équipement individuel de flottaison 50 N) et conforme à la norme CE est obligatoire pour la pratique de la voile légère. De plus, un moyen de repérage lumineux étanche doit être embarqué : cyalume assujetti au gilet ou lampe torche avec au moins 6 heures d’autonomie.

Le gilet de flottaison peut être remplacé par le port permanent d’une combinaison sèche ou d’une combinaison humide en néoprène. Celle-ci doit offrir une protection thermique et une flottabilité positive au porteur ainsi que le protéger au niveau de l’abdomen et du torse.

Au-delà de 2 milles d’un abri, la combinaison sèche ou humide doit procurer une flottabilité minimale de 50 N, soit seule soit par l’ajout d’une aide à la flottaison.

Quelles protections pour la pratique du dériveur ou du catamaran ?

Gilets de flottaison : pour vous maintenir à flot

Un gilet de flottaison 50 N vous aide à rester à flot en cas de séjour dans l’eau et vous met en conformité avec la réglementation. Souvent réglable, il s’adapte aux différentes morphologies et se porte près du corps par-dessus votre combinaison de voile.

Suivant votre pratique, choisissez un modèle compatible avec une ceinture de trapèze et qui vous laisse libre de vos mouvements (coupe, réglages, etc.). Certains vérifient de plus les normes européennes de protection contre les chocs.

Vous en trouvez qui disposent de poches et sont équipés d’un dispositif lumineux Cyalume.

Genouillères ou knee-pads : protection et confort

Les genouillères ou knee-pads protègent vos genoux des chocs et des frottements. Le rembourrage en mousse améliore le confort et évite les douleurs lors des appuis prolongés ou répétés avec les genoux sur une surface rigide plus ou moins lisse et rugueuse.

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La ceinture de trapèze : plus de confort avec une ceinture lombaire intégrée

Une ceinture de trapèze adaptée vous laisse libre de vos mouvements et ses réglages vous permettent d’être confortable tout en assurant un bon maintien du dos, des lombaires ou encore des cuisses.

Le trapèze exerce de fortes contraintes sur le bas du dos et les muscles avoisinants. Les nouvelles ceintures de trapèze proposent une ceinture lombaire intégrée qui permet de soulager au mieux la compression des vertèbres lombaires. Parfois réglables et amovibles, elles améliorent le confort et diminuent le risque de blessure.

Les réglages au niveau de la ceinture, des sangles sous cutales ou encore des bretelles permettent d’ajuster au mieux votre équipement à votre morphologie et votre position au trapèze.

Les casques de voile : comment choisir ?

Les casques pour la voile ou les activités nautiques vérifient les normes CE et EN 1385. Ils sont légers et résistants à l’eau de mer.

Les casques sont constitués de :
  - Une coque rigide protectrice en plastique : en polymère thermoplastique type ABS ou en polycarbonate – plus cher et plus résistant.
  - Un intérieur absorbeur de choc de type mousse.
  - Une sangle de réglage pour maintenir le casque en position.

Les casques de voile sont généralement polyvalents et disposent de divers accessoires ou caractéristiques.

La forme du casque

Idéalement, privilégiez un casque avec des protections au niveau des oreilles et qui protège la nuque.

Aérations : pour la chaleur

Les aérations permettent de diminuer la transpiration en été ou sous les fortes chaleurs. En hiver, privilégiez les casques pleins pour éviter les déperditions de chaleur par la tête.

Visière fixe ou rabattable : meilleure visibilité

La visière vous protège des embruns, du vent et du soleil le cas échéant. Pratique pour remplacer les lunettes de soleil et éviter de les perdre. La visière rabattable offre plus de possibilités.

Bandeau en néoprène au niveau du front

Certains modèles de casques de voile sont équipés d’un bandeau néoprène au niveau du front pour prévenir les écoulements d’eau sur le visage.

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