Pourquoi est-ce difficile de courir dans le vent ?
Lorsque vous courez, vous devez lutter contre la gravité terrestre pour vous propulser vers l’avant. C’est ce qui est le plus énergivore. La résistance à l’air est par contre quasi négligeable par rapport aux allures de course à pied. Tant mieux, car le coureur ne présente pas une bonne aérodynamique. Sa surface frontale est importante, il ne pénètre donc pas bien dans l’air.
C’est par temps venteux que les choses se compliquent. Le vent de face est bien évidemment le plus pénalisant. Le vent de travers n’est pas beaucoup plus avantageux : il vous déséquilibre, a fortiori lorsqu’il souffle en rafales. Seul le vent dans le dos est bénéfique.
Par conséquent, le fait de courir par temps venteux aura un impact négatif sur votre vitesse de course. Si vous faites une boucle de 10km un jour de vent, vous serez plus lent qu’un jour calme. Vous devez accepter d’aller moins vite, fiez-vous à vos sensations. Si vous courez au cardio, réguler votre allure est plus aisé car votre fréquence cardiaque vous indique l’intensité de l’effort, indépendamment de votre vitesse.